Tunisie : L’UGET appelle à des clarifications concernant le report des élections des conseils scientifiques

Le Bureau exécutif de l’Union générale des étudiants de Tunisie (UGET) a appelé le ministère de l’enseignement supérieur à clarifier, officiellement, sa position quant à la décision prise pour l’ajournement des élections des conseils scientifiques et le report des votes après la clôture des candidatures conformément à la loi.

L’UGET a considéré, dans un communiqué, publié, dimanche, que le ministère a porté atteinte au principe de la démocratie et à la neutralité des institutions universitaires, précisant que le département de l’enseignement supérieur n’applique pas la loi mais agit sur la base de connivences.

L’union reproche, en outre, au dit ministère de ne pas avoir consulté l’acteur principal et gagnant des élections précédentes, ce qui est un affront à la volonté des étudiants, affirme la même source.

A rappeler que le ministère de l’enseignement supérieur avait annoncé dans un communiqué, publié le 7 novembre 2014, le report des élections des représentants des étudiants aux conseils scientifiques, prévues jeudi 13 novembre 2014, à une date ultérieure.

«Cette décision de report est motivée par le souci d’assurer le bon déroulement de ces élections, de préserver la neutralité de l’institution universitaire et de la garder loin des tiraillements et de l’instrumentalisation politiques », a précisé le communiqué.

IL y a lieu de rappeler, par aileurs, que l’UGET avait refusé la date du 13 novembre 2014 fixée par le ministère de l’enseignement supérieur pour le déroulement des élections des conseils scientifiques, menaçant de les boycotter et d’arrêter le processus dans sa totalité.

Le secrétaire général de l’UGET, Wael Nawar, a appelé, lors d’une conférence de presse, organisée, le 6 novembre 2014, à reporter les élections des conseils scientifiques après l’élection présidentielle dans ses deux tours en raison de la concomitance de ces deux événements. En effet, cela constitue une menace pour la stabilité de l’université et s’oppose aux lois en vigueur, a-t-il estimé.