Un rapport de synthèse publié, récemment, par le centre des femmes arabes pour la formation et la recherche (CAWTAR) sur le thème “Décentralisation et genre social” souligne que la détérioration des conditions socio-économiques a fait que la décentralisation se limite au secteur des services publics.
Le document relève, également, que la femme n’est pas traitée d’une manière équitable avec les hommes que ce soit en période électorale ou ordinaire.
Le rapport qui comprend quatre études de cas réalisées en Tunisie, Libye, Jordanie et Yémen, souligne que la décentralisation ne fait pas allusion, d’une manière claire, à la prise de décision et à la participation des citoyens à cette question.
Bien qu’elle diffère d’un cas à un autre, la participation politique de la femme et sa représentativité (relative) dans les conseils locaux, constitue un point fort dont le développement reste tributaire d’une réelle volonté politique et sociale, selon le rapport.
Le document comporte des recommandations pour faire bénéficier la femme de la politique de décentralisation englobant les aspects juridiques et législatifs ainsi que les données d’ordre socioculturel et économique.
Le rapport met, à cet égard, l’accent sur le rôle des acteurs politiques, notamment, les partis et les décideurs ainsi que sur celui de la société civile et des médias.