“Les droits sexuels et reproductifs entre les besoins et l’accès aux prestations”, tel est le thème d’une rencontre avec la presse, organisée, vendredi à Tunis, à l’initiative de l’Office national de la famille et de la population (ONFT) à l’occasion de la fête nationale de la femme célébrée le 13 août de chaque année.
Mohamed Salah Ben Ammar, ministre de la Santé a mis l’accent sur le programme élaboré par son département en matière de prestation de services de première ligne associés à la santé sexuelle et reproductive. Le programme, a-t-il dit, comprend deux axes essentiels, à savoir les maladies non transmissible et les Infections sexuellement transmissibles (IST).
“Pour ce qui est des maladies non transmissibles, il y a de nouveaux problèmes de santé comme les cancers, la stérilité, la contraception et la ménopause”, a expliqué Ben Ammar. Il a, en outre, évoqué d’autres préoccupations comme la lutte contre l’expansion de l’allaitement artificiel et le recours à l’avortement comme moyen de contraception. “Une grossesse sur trois est arrêtée en Tunisie. Ce phénomène prend une ampleur inquiétante selon les dernières statistiques”, a-t-il expliqué.
Concernant les IST, le ministre de la Santé a mis l’accent sur l’importance de l’éducation sexuelle, affirmant que ces maladies ne sont plus considérés comme étant une fatalité. Ben Ammar a, également, évoqué l’inquiétude du ministère de la Santé face à l’augmentation du nombre des femmes atteintes du cancer des bronches, appelant à une stratégie de lutte contre le tabagisme, surtout chez la femme.