Tunisie : Les garanties des divers modes de scrutin en débat

Pour le président de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE), Chafik Sarsar, l’arsenal législatif électoral ne peut pas suffire, à lui seul, à empêcher les manquements et autres abus.

Aussi, a-t-il exhorté tous les intervenants (avocats, magistrats et observateurs de la société civile), à bien se préparer à appliquer concrètement les standards de transparence et d’impartialité.

Le président de l’ISIE s’exprimait dans une déclaration de presse en marge du séminaire sur “les garanties des divers modes de scrutin” organisé, vendredi, à la Maison de l’avocat, par le Conseil national de l’ordre des avocats et le Centre d’études et de recherche des avocats tunisiens. Il a insisté sur l’importance du rôle des avocats en matière de médiation entre les plaignants et la justice lors de l’examen des contentieux électoraux.

Il a également fait état de “l’expérience pionnière” des avocats dans le domaine de l’observation des élections, en référence à leur participation, à ce titre, aux élections précédentes. S’agissant de la campagne publicitaire qui sera lancée incessamment par l’ISIE, Sarsar a indiqué que plusieurs entreprises se sont dit disposées à offrir gracieusement des espaces publicitaires, assurant que les règles de transparence seront de mise lors du lancement des marchés publicitaires.

De son côté, le secrétaire général du Conseil national de l’ordre des avocats, Boubaker Bethabet, a indiqué que le barreau, en tant qu’une des composantes de la société civile, joue un rôle de contrôle consistant à observer les manquements, à proposer des solutions et à mettre en garde contre les risques d’abus, outre l’encadrement des divers intervenants dans le scrutin. Il a annoncé, à ce propos, la réactivation imminente de l’observatoire du barreau, en prévision des élections.