Dans une synthèse publiée lundi 14 avril 2014, l’organisation internationale Amnesty International a dressé un bilan accablant du respect des droits de l’Homme en Algérie et l’ a accusé d’avoir fait taire les voix critiques et limité la liberté d’expression à l’approche de l’élection présidentielle, prévue jeudi.
“Avec l’élection à venir, les autorités algériennes ont accru la répression et montré qu’elles ne toléraient la critique publique à aucun niveau”, a affirmé dans un communiqué Nicola Duckworth, directrice générale chargée des recherches à Amnesty.
Et ce en faisant référence aux nombreuses répressions que subissent les manifestent qui réfutent le quatrième mandat de Bouteflika.
Amnesty fait également référence à la fermeture, le mois dernier, d’une chaîne privée de télévision, Al-Atlas TV, perquisitionnée par les forces de sécurité après avoir critiqué les autorités dans ses émissions.
l’ONG s’accorde a dire qu’”en dépit de nombreuses promesses de réforme, les failles béantes que présente le bilan de l’Algérie en matière de droits humains persistent, même dans les domaines que les autorités affirment avec fierté avoir améliorés.
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