Chronique : Dédié à Jabeur Mejri

Expulsez-moi, expulsez-moi

Oui mais tout de suite et faites-le vite

Sachez me libérer, me convoyer, me renvoyer

Expulsez-moi, expulsez-moi

Et soyez comme tous les hommes politiques trop pressés

Et d’abord, le départ

Tout le temps du prélude

Ne soyez pas trop rudes ni froussards

Délivrez-moi devant les yeux de la planète

Mais pas d’une manière si bête

Pour que je m’habitue à faire la fête.

Expulsez-moi, expulsez-moi

Et surtout ayez une bonne facture

Vous vous êtes ridiculisé avec ces soi-disant caricatures

Sachez que vous m’avez emprisonné et capturé

Avec maladresse, sans souplesse ni doigté

Quand vous m’accusez, choisissez bien vos mots

Car ce que vous avez fait est tellement bête

Car je suis croyant et je bénis mon prophète.

Expulsez-moi, expulsez-moi

Et envoyez-moi dans ce pays scandinave

Votre décision est amusante et grave

Que vais-je faire à Stockholm?

Je veux rester dans mon pays et le servir comme tous ses hommes

Ceci ne montre qu’une chose, c’est que vous êtes la caricature de vous-mêmes et si bêtes

Et je vous dis et vous répète: allez au diable tous que vous êtes

Alors expulsez-moi et expulsez-nous tous

Vous resterez seuls dans un pays où ainsi plus rien ne pousse

On ira tous en Suède découvrir le Grand Nord

Mais on ne vous laissera pas faire et mèneront notre pays à bon port.