La Journée de la femme ressemble plus à ces journées dédiées aux minorités, aux différentes causes de la société civile, et où on voudrait réaliser tel progrès par-ci, telle avance par-là. Ca m’a l’air de plus en plus vide de sens, mais surtout stéréotypé. Que veut vraiment la femme aujourd’hui? Est-ce que son problème majeur est celui de la polygamie?
Enjeux économiques ou enjeux féministes?
A mon avis, le «problème» de la situation de la femme n’en est pas un. Le véritable problème n’est pas celui de la femme, mais du mode de vie et de travail, tel qu’imposé par la société capitaliste. Il faut quand même se rappeler que la femme n’est sortie travailler que parce que le besoin économique s’est fait sentir. Merci la révolution industrielle…? Ce qui pose problème n’est pas le travail de la femme, ni l’éducation a fortiori, mais l’environnement général de ce travail.
Avant le travail de la femme, la répartition des tâches, ou des rôles sociaux, entre l’homme et la femme, était très claire. Chacun avait ses propres responsabilités, il les assumait. Et la famille, en tant que noyau de la société, fonctionnait plutôt bien. Ici les féministes, ou les auto-déclarées comme telles, s’écrient: Ah on voudrait nous renvoyer à la cuisine!
Certainement pas. C’est un raccourci.
Le discours standard, ou à la mode, ou politiquement correct, n’est pas toujours celui de la rue. Pareil que de plus en plus de personnes avouent regretter l’époque de ZABA, les femmes, du fin fond de la Tunisie, c’est-à-dire qui triment tous les jours, ne sont pas vraiment contre un retour en arrière…
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