La classe politique offre, depuis quelques jours, l’image désolante de querelles pour des sièges de députés. Une image déjà mise à mal depuis le 14 janvier 2011.
Branle-bas de combat dans les partis politiques tunisiens à l’heure où tout le monde a les yeux rivés sur les législatives d’octobre 2014. Quoi de plus normal, diront sans doute certains. En soulignant que l’on ne peut satisfaire tout le monde. C’est du reste le cas dans toutes les démocraties: il y a toujours ceux qui, pour une raison ou pour une autre, sont mécontents du «sort» qui leur est réservé. Qu’il s’agisse de ne pas figurer sur une liste électorale ou de figurer à la bonne place. Et c’est –donc- normal que les uns et les autres fassent du bruit. Ou claquent même la porte!
Une situation des plus évidentes. Qui s’explique en partie par un contexte tunisien bien particulier. En effet, l’essentiel des partis s’est construit sur des bases idéologiques et contre la dictature. Une fois celle-ci partie et la vie politique rendue possible, les militants se sont très vite rendus compte que le terrain n’était pas aussi exemplaire et chimérique que celui qu’ils ont imaginés. Avec ce qu’il comporte de «forces» -dont celles de l’argent- et d’un système social d’essence clanique.
Quoiqu’il en soit, les disputes qui s’offrent au grand jour dans le PPT (Paysage Politique Tunisien) ne sont pas là pour renvoyer une bonne image de la politique et de ceux qui la font. Une image déjà mise à mal depuis le 14 juillet 2011. Certains vont jusqu’à dire que comparés aux politiciens d’avant la Révolution, les politiciens de la période postrévolutionnaire, c’est pratiquement “bonnet blanc, blanc bonnet“. N’a-t-on pas dénoncé, dans certaines manifestations, les «Nouveaux Trabelsi» de la politique en Tunisie?
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