Raffermir les liens entre le monde académique et les milieux de l’enseignement, investir davantage dans la recherche scientifique en linguistique, psychologie et sociologie et intégrer le volet didactique dans les programmes destinés aux étudiants, telles sont les principales recommandations issues du colloque international sur l’enseignement-apprentissage précoce des langues étrangères, tenu du 19 au 21 novembre 2015 à la faculté des lettres et des sciences humaines de Sfax (FLSH).
Organisé à l’initiative du laboratoire de recherches de la langue et traitement automatique actif au sein de la FLSH de Sfax avec l’appui de l’Institut Français de Tunisie, le colloque “répond à une décision ministérielle prise en août 2014 en vue de renforcer l’apprentissage précoce d’autres langues étrangères parallèlement à la langue maternelle.
“L’objectif étant d’approcher la question de l’apprentissage précoce des langues, de développer chez l’apprenant une compétence multilingue dès le plus jeune âge et de faire le point sur les conditions nécessaires à la réussite d’un tel enseignement, ses avantages et ses enjeux”, a précisé le coordinateur du colloque Mohamed El Mssalmi à la correspondante de l’agence TAP.
Ont pris part à ce colloque des universitaires, des chercheurs intéressés par la thématique de l’E-APLE (Enseignement- apprentissage précoce des langues étrangères) et des acteurs impliqués dans l’enseignement-apprentissage des langues étrangères à un âge précoce en provenance de la Tunisie, de la France et de l’Algérie.