Beji Caid Essebsi : Le futur président de la République doit travailler en harmonie avec le gouvernement

Le candidat au second tour de la présidentielle Beji Caid Essebsi a souligné lundi l’importance, pour le futur président de la République, de travailler en harmonie avec le gouvernement afin de réaliser la stabilité politique et d’impulser le développement socio-économique.

S’exprimant en conférence de presse à Tunis, il a noté que la réussite du modèle démocratique tunisien reste tributaire de l’unité nationale.

Il s’est engagé, en cas de victoire, à être le président de tous les Tunisiens et le garant du bon fonctionnement des institutions de l’Etat. S’adressant au Front populaire, Caid Essebsi a relevé que le sang des martyrs Chokri Belaid et Mohamed Brahmi « est une responsabilité nationale ».

Nous mettrons en place les mécanismes nécessaires pour révéler la vérité sur ces assassinats politiques ». Le candidat a ensuite salué les partis qui ont annoncé leur soutien à sa candidature au deuxième tour, assurant que des modifications seront apportées à son programme électoral.

Plusieurs présidents de partis politiques étaient présents à la conférence dont Yassine Ibrahim d’Afek Tounes, Slim Riahi (Union patriotique libre) et Kamel Morjane (Al Boubadara).

Des experts ont ensuite pris la parole pour passer en revue les principaux points contenus dans le programme électoral du candidat qui place en tête des priorités, la sécurité, la défense, la diplomatie et le développement socio-économique. Dans son programme, Caid Essebsi s’engage à répondre aux besoins pressants des forces armées et de la sécurité nationale, à œuvrer au développement du système informatique du service de renseignement et à lutter contre le terroriste.

Il y propose aussi l’installation d’un commandement unifié des armées, la modernisation de l’action diplomatique et de ses mécanismes et la consolidation de la diplomatie économique. Beji Caid Essebsi promet aussi de prendre des mesures économiques et sociales urgentes dont la conception d’un programme de développement pour les zones frontalières et l’aménagement des quartiers populaires, en plus de la lutte contre la pollution et l’augmentation du montant de la bourse universitaire.