Disposition du Japon à promouvoir les relations économiques avec la Tunisie

Le Japon est disposé à examiner les opportunités de promotion des relations économiques tuniso-japonaises, a fait savoir M. Juichi Takahara, ambassadeur du Japon, à Tunis, lors de son entretien, mardi, à Tunis, avec M. Nourredine Zekri, secrétaire d’Etat chargé du développement et de la coopération internationale.

Le Japon accorde une grande importance à la coopération économique avec la Tunisie dans les différents domaines, notamment, l’investissement et le commerce, a encore souligné le diplomate japonais, selon un communiqué du ministère de l’économie et des finances, publié mardi. Les deux parties ont évoqué, à cette occasion, les projets devant être réalisés en Tunisie, cette année, avec le soutien financier du Japon à des conditions avantageuses.

Ces projets concernent, notamment, la station de production d’électricité à Radés, la protection du bassin de Medjerda contre les inondations et le projet de dessalement des eaux à Sfax. Le coût total de ces projets est estimée à environ 980 millions de dinars.

La même source a souligné que cette contribution est la plus importante, depuis le démarrage, en 1977, du soutien financier du Japon à la Tunisie. Le Japon a ainsi contribué au financement de 40 projets de développement d’une valeur totale de 4 milliards de dinars.

Les deux parties ont passé en revue les projets co-financés par le Japon, notamment ceux convenus en 2012 et 2013, dont le projet d’approvisionnement des zones urbaines en eau potable, co-financé par le Japon pour le montant de 102,7 MD.

Le Japon contribue également au financement du projet de l’autoroute Gabès/Médenine avec des investissements de l’ordre de 254,4 MD et au projet d’assainissement dans 10 gouvernorats d’une valeur estimée à 213 MD.

Le secrétaire d’Etat a précisé que l’implantation et l’extension d’entreprises japonaises, implantées en Tunisie dans les régions de l’intérieur et opérant dans des secteurs prometteurs à forte valeur ajoutée, prouvent la possibilité d’attirer d’autres entreprises japonaises, tout en leur ouvrant des perspectives vers les pays arabes et africains.