Tunisie : Jendouba craint des cas d’atteinte d’hépatite A dans quelques écoles

Le syndicat de l’enseignement de base relevant de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) de Fernana (Gouvernorat de Jendouba) a exprimé, dans un communiqué, mercredi, ses craintes de l’existence de cas d’hépatite A chez certains élèves et membres du corps éducatif.

Le syndicat a évoqué “l’existence de cas dans deux écoles l’une à Oum El Bechna et l’autre à Aïn Charchara, de la délégation de Fernana, qui pourraient être d’hépatite A”, appelant les autorités régionales et locales “à prendre les mesures nécessaires pour arrêter la propagation de ce virus s’il existe, en fournissant gratuitement les médicaments à toutes les personnes atteintes, en les encadrant et garantissant l’eau potable à toutes les écoles”.

Le directeur de l’école primaire Oum El Bechna, Abdelhamid Attafi, a souligné avoir demandé aux services sanitaires de la région d’examiner les élèves portant des symptômes de maladie. De son côté, le responsable de l’unité de virologie du service régional de protection de la santé de base, Fayçal Sahbani, a expliqué que “dès qu’elle avait été informée de la possibilité de l’existence de cette maladie dans les rangs des élèves, la direction a mobilisé une équipe sanitaire locale qui s’est rendue, aujourd’hui, pour effectuer les analyses nécessaires et prendre, à la lumière des résultats, les mesures permettant le traitement de cette maladie, si elle existe”. Dans ce sens, Sahbani n’a pas nié l’existence de certains cas d’hépatite A dans toutes les délégations de la région dont Fernana, Aïn Draham et Ghardimaou, affirmant, en même temps qu’ils sont encore éparpillés”.

Concernant l’origine de cette maladie et de ses risques, la directrice adjointe de la santé de base à la direction régionale de la santé de Jendouba, Saïda Mezni, a indiqué au correspondant de l’agence TAP que “cette maladie est transmise par la voie des eaux impropres et qu’il est possible que des eaux usées soient infiltrées dans certaines sources utilisées par les habitants des villages proches des écoles”.