“Réconciliation”, concours franco-allemand de courts métrages : début octobre, récompense des 2 meilleurs films tunisiens

Un jury composé de la tunisienne Amira Yahyaoui (bloggeuse et présidente d’Al Bawsala), du cinéaste et producteur allemand Andreas Eicher et d’André de Margerie, directeur des relations internationales d’Arte annonceront au début du mois d’octobre 2013 les deux équipes gagnantes du concours de courts-métrages lancé au mois de janvier 2013 pour les étudiants des écoles de cinéma tunisiennes sur le thème de la “réconciliation”: écoute de l’autre, pardon et dialogue.

Les deux équipes gagnantes seront invitées à un festival de cinéma de renommée. Cinq étudiants se rendront à Berlin en novembre 2013 pour le festival international des courts métrages Interfilm. Les cinq autres assisteront au festival international du court métrage de Clermont Ferrand en janvier 2014.

Lancé officiellement par le Goethe-Institut de Tunis et l’Institut français de Tunisie (IFT) le 22 janvier dernier, au cinéma Mad’art à Carthage, ce concours a été couronné en avril 2013 par la sélection de 10 films d’écoles (parmi plus de 200 étudiants tunisiens en cinéma et leur écoles). Ces 10 projets de courts métrages racontent des histoires parfois intimes, personnelles, ou bien d’ordre social et politique. Tous les genres cinématographiques sont représentés: 2 films d’animation, 1 documentaire et 7 films de fiction.

Composé de professionnels tunisiens, français et allemands, le jury a choisi de mettre en avant ces 10 films qui répondaient pleinement aux critères du concours, au thème et qui offraient les meilleures possibilités narratives ainsi que le meilleur potentiel de production.

La majorité des films -animation, fiction et documentaire- proviennent de l’Ecole supérieure de l’audiovisuel et du cinéma (Esac), l’école des arts et du cinéma (EDAC) et de l’Institut supérieur des arts multimédias de la Manouba (Isamm).

Organisé en partenariat avec les ambassades de France et d’Allemagne en Tunisie, ce concours s’inscrit dans le cadre du cinquantenaire de la signature du traité de l’Elysée qui célèbre l’amitié franco-allemande, un traité qui a réconcilié deux pays “ennemis héréditaires”, et qui fut par conséquent le premier pas vers une Europe unie.