L’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (UTAP) a annoncé mercredi, la création d’une cellule de crise chargée de suivi de la maladie du feu bactérien, qui a attaqué entre 50 et 70% des poiriers en Tunisie.
La création de cette cellule intervient, selon le communiqué de l’organisation, en raison de la montée des inquiétudes chez les agriculteurs concernant la propagation de cette maladie et l’absence d’évaluation de son impact sur l’arboriculture, notamment, les poiriers.
La cellule composée de cadres techniques et professionnels et de représentants des structures concernées, sera chargée de coordonner les interventions visant à évaluer la situation dans les régions où le feu bactérien est apparu, en particulier, les gouvernorats de la Manouba, Ben Arous, Zaghouan et Bizerte
Selon le sous-directeur de l’URAP de Manouba, Safouene Mghirbi, jusqu’à fin Mai 2013, le feu bactérien, a touché entre 5000 et 6000 hectares sur un total de 8400 hectares consacrés à la culture du poirier, soit entre 50 et 70% de cette superficie.
La région de Manouba et aussi Mornag à Ben Arous, ont été les plus affectées par ce fléau, a indiqué le responsable, lors d’un atelier de travail organisé, mardi, à Tunis, sur “le feu bactérien et son impact sur l’arboriculture fruitière”.
La superficie ravagée est estimée à plus de 3000 hectares dans la région de Manouba et à 900 hectares à Ben Arous, a-t-il précisé.