D’une grande ressemblance à son oncle (du côté maternel), Jean Pierre Lefèvre, neveu de Roland Garros n’a pas raté le rendez-vous de la célébration de la traversée du centenaire.
Ayant assisté au décollage “Très émouvant” a-t-il dit, depuis l’ancienne base militaire de Fréjus, Jean pierre Lefèvre arrivé tardivement à bord d’un DC3-avion bimoteur de transport légendaire construit avant, pendant et après la deuxième guerre mondiale- a exprime son profond regret de n’avoir pas eu la chance d’assister à l’atterrissage samedi à 15hO9 devant la base aérienne de Sidi Ahmed à Bizerte, de la réplique de l’avion mythique, le Maurane Saulnier avec lequel son oncle avait réalisé la première traversée historique de la Méditerranée, le 23 septembre 1913.
Dans une déclaration accordée à l’agence TAP, l’auteur de la biographie de l’aviateur français s’est dit “très fier aujourd’hui qu’enfin Garros ait repris la place qui lui est due dans la mémoire collective française”. “Ca commence pour moi d’être satisfaisant qu’il soit pris au sérieux non pas comme un tennismen mais comme aviateur et comme un grand de l’aviation, parce qu’il est l’initiateur de l’aviation militaire brésilienne, il est l’inventeur et chasseur monoplace, le premier à avoir traversé la Méditerranée et le fondateur de l’association des évadés de guerre”.
Décédé la veille de ses trente ans, a-t-il ajouté “Garros avait en plus une plume remarquable, dans ses mémoires qu’il avait écrites”. Aujourd’hui, “cette journée, est pour moi un grand plaisir et d’une énorme fierté” a-t-il conclu.