Tentative de suicide devant le siège de la TV nationale

On vient d’apprendre qu’un des participants au sit-in devant le siège de la Tv nationale a tenté de se suicider en s’imbibant de pétrole, une intervention rapide des personnes présentes a permis d’éviter le pire.

Le ministère de l’intérieur, par le biais de Taoufik Dimassi, essaie depuis ce matin de négocier la levée du sit-in.

On observe, également, sur place un renforcement important des forces de sécurité. Selon les informations recueillies sur place on estime qu’une décision du procureur autorisant la levée du sit-in ne devrait pas tarder.

De nouveaux accrochages ont eu lieu, mardi, entre les sit-inneurs et le personnel de la télévision nationale, faisant un bilan de quatre blessés parmi les agents de la télévision nationale dont le journaliste Walid hamraoui, agressé à la main par une arme tranchante.

Un climat de tension règnait entre les deux parties, après que les sit-inneurs aient peint des slogans sur la clôture de l’établissement de la télévision tunisienne: “la chaîne Tunis 7… en vente” et ” Honte aux médias !”, a indiqué une journaliste à l’agence TAP.

Face à cette situation, ajoute la journaliste, le personnel de la télévision nationale a organisé une manifestation de protestation pour exprimer leur mécontentement de la campagne diffamatoire dont ils étaient victimes, appelant au départ immédiat des sit- inneurs.

Plusieurs journalistes et agents de la télévision nationale ont insisté à poursuivre leur protestation, menaçant d’entrer en grève dans le cas où les autorités concernées ne prennent les mesures juridiques nécessaires pour garantir la levée du sit-in qui s’est transformé en un moyen de pression exercé par les parties politiques afin de museler l’information.

En contrepartie, un sit-inneur qui a préféré garder l’anonymat, a démenti les allégations établissant l’agression du personnel de la télévision par les sit-inneurs, accusant les médias de servir des agendas politiques, de soutenir les partisans de la contre-révolution, de couvrir les symboles de la corruption sous le régime de Ben Ali et d’effacer l’identité arabo-musulmane du peuple tunisien.

 (Photo: montage)