Le ministre des Affaires étrangères, Rafik Abdessalem, recevra dans les quelques jours à venir les membres du syndicat de base de l’UGTT (Union Générale tunisienne du Travail). Cette décision a, semble-t-il, calmé les esprits du personnel de ce département de souveraineté après la réunion jugée «catastrophique» par des membres du personnel du ministère et qui a été tenue, mardi 3 avril 2012, entre ces derniers et M. Abdessalam. Les agents du ministère ont enlevé notamment les brassards rouges.
D’après des informations recueillies auprès de nos sources, le ministre s’est contenté au cours de cette réunion de légitimer sa nomination à la tête du département évoquant les réalisations qu’il a accomplies depuis son arrivée. Il a mis également en exergue son passé de militant politique et la légitimité du gouvernement.
Il aurait été évasif quant aux revendications présentées par les membres du personnel et aurait coupé court au débat engagé pendant une demi-heure avec ces derniers prétextant des obligations professionnelles.
En clair: il a paru à plus d’un peu soucieux d’écouter le personnel et de répondre à ses différentes revendications.
Le personnel n’est pas à son premier mouvement. Pas plus tard que le jeudi 22 mars 2012, il avait menacé de faire grève pour faire aboutir ses revendications qui sont essentiellement la définition de critères concernant la nomination aux fonctions diplomatiques dans les ambassades et autres consulats et les promotions exceptionnelles d’une partie du personnel.
M.F.