Suite à la parution d’un mini dossier sur les nouvelles pratiques qui s’instaurent dans l’administration tunisienne et dans lequel a été cité le cas de la représentante de Tunisair au Royaume-Uni, la réponse suivante nous est parvenue de la part de la direction générale de la compagnie battant pavillon national.
“Votre article intitulé “Dans nos entreprises publiques: « Ton poste m’intéresse…” nous interpelle parce qu’il ne relate pas la vérité, sur un sujet pour lequel, déballer les affaires internes de gestion de notre entreprise n’est ni dans nos habitudes ni dans notre sens de bonne gouvernance.
L’affaire présentée dans votre article «que vient de vivre la représentante de Tunisair à Londres délogée de sa place» est bien la décision du conseil de discipline, puisant sa souveraineté uniquement sur les statuts internes de la compagnie, sachant que même les représentants de la Direction Générale n’ont reçu de cette dernière aucune instruction, afin qu’ils puissent statuer sur l’affaire de leur collègue d’une manière juste et objective.
Nous ne pouvons nous permettre de déballer publiquement tous les faits de cette affaire qui reste, somme toute, du domaine de la gestion interne de la compagnie.
Cependant, nous soulignons que la mission d’inspection qui a eu lieu du 27 au 29 septembre 2011, a été diligentée par le ministère de tutelle et la Direction Générale de Tunisair et cette dernière, après lecture du dit rapport, et tenant compte du droit de réponse de l’intéressée, a décidé sa traduction devant le conseil de discipline, en lui précisant les griefs qui lui sont reprochés.
Déclenché le 4 février 2012, ce conseil de discipline a tenu sa première réunion le 18 février, afin de respecter les délais règlementaires, suite aux réserves faites par l’avocat de l’intéressée. Sur le fond, le dossier était en réalité indéfendable, tant du point de vue de règles de gestion graves que du point de vue des règles de procédures de la compagnie. Lors du conseil de discipline, qui s’est tenu en 6 séances, une vingtaine d’agents, de toutes les directions de la compagnie, sont venus apporter leurs témoignages quant à la gestion de la représentation de Londres, soit à la demande de l’intéressée soit à la demande du conseil.
Lors des délibérations, le 13 mars 2012, il y a eu confirmation des griefs et la décision de rappel de la représentante a été prise à la majorité par les membres du Conseil et confirmée par la Direction Générale.
Nous ne rentrerons pas dans les détails techniques de ce dossier mais nous pouvons garantir que toutes les procédures règlementaires ont été respectées, quant à sa traduction devant le conseil de discipline et aux suites données.
Par ailleurs, suite au rappel de la représentante, l’intérim de la représentation est assuré actuellement par un représentant de Tunisair, en parallèle avec son poste de représentant dans un pays européen et la Représentation de Londres sera définitivement comblée dans le cadre du mouvement annuel des représentants à l’étranger”.
A.B.A
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