Sami, le complexe d’Œdipe, et la fin de Moufida, la mère indigne!

Ouf, quelles soirées ramadanesques! Si on s’amuse à compter les coups, les blessures, les crimes, les agressions, les coups bas et les situations rocambolesques, on ne peut que constater que les séries criminelles américaines et autres films où le sang coule à flot ont été écrits par des enfants de chœur et ont des choses à apprendre de nos virils  réalisateurs qui nous en montrent des horreurs comme s’ils voulaient assurer notre digestion ramadanesque dans des conditions idéalement stressantes.

Hormis l’intermède de 8mm de la coiffeuse sur la télé nationale, le reste de la soirée navigue entre une BOLICE naïve, des boites vides pleines de désespérance, un ABDELLI qui a réussi en quelque sorte son FLASH BACK, enfin et surtout une sacrée MOUFIDA et ses rejetons qui en est a sa troisième et épuisante saison.

Et cette série dirigée par SAMI FEHRI qui, derrière sa caméra, semble régler ses comptes à tous en étalant les maux d’une société perturbée et complètement déstabilisée par une liberté d’expression débridée voire abusive qui n’a amélioré ni la liberté ni développé l’expression.

Et SAMI a continué durant 15 soirées à étaler les abus de ses compatriotes, leurs excès et tout ça n’a pu l’empêcher de continuer à traîner le complexe d’Œdipe qu’il a, je crois, développé depuis qu’un certain BELHASSEN l’a découvert et a cru en ses talents.

Faut-il l’en remercier? Car grâce à ce fuyard on a pu ainsi avoir un professionnel qui a su créer un paysage télévisuel dans un désert aride sans qui les abonnements aux chaînes étrangères auraient augmenté d’une manière exponentielle.

Et qu’on le veuille ou non et malgré les avis des “audimenteurs“ et autres sondeurs, il caracole en tête de la sympathie du public le bougre. Et il en profite. Et le voilà dans une période où le dinar se déprécie d’une manière inquiétante qu’il fait rêver plus d’un avec ses boites à deux fois neuf zéros! Je vous avoue que je ne sais pas ce que ça peut représenter ce montant et je reste bouche bée devant le culot et la tète musclée à la Popeye ou SAMI s’affiche et rappelle que l’on peut encore rêver en neuf zéros!

Et cerise sur le gâteau, pendant que les gens rêvent de ces sacrés zéros en première partie de soirée, SAMI en deuxième partie de soirée a décidé de faire ce qu’a fait ŒDIPE au moins en partie: Tuer son père spirituel et ce d’une manière horrible sans pour autant épouser sa mère MOUFIDA  dont il serait peut-être l’un des fils …

Car j’espère que cette moufidamanie est finie et bien finie et que l’on finira pour une fois à faire ce qu’ont fait d’autres pays: faire des feuilletons hors RAMADAN qui pourraient durer 365 jours par an, inventer une méchante chatte turque (!), des gouttières qui remplissent les trous d’une chaîne éventée ou suivre l’exemple d’un charmant PLUS BELLE LA VIE, séries interminables qui font partie de votre vie journalière, séries qui pourront occuper nos retraités quelques heures par jour et surtout donner de l’emploi à des acteurs et réduire leur chômage dans ce milieu du théâtre et de la comédie où ils survivent tant bien que mal alors que de bien mauvais acteurs occupent le haut du pavé tout en faisant un tort immense à notre pays. Ils sont légion, et pour n’en citer que les vedettes, on pourrait parler :

-du haineux ZOUKI qui provoque le tribalisme et qui veut que le pays se harak,

– de celui qui, au nom d’une certaine «lumière divine», a assassiné THEMIS,

Mais surtout

  • d’un autre individu atteint du complexe d’ŒDIPE qui cherche à démolir l’œuvre grandiose de son père!

Que le SEIGNEUR nous garde de leurs misères et sauve notre pays de ces affreux dramaturges auxquels je ne voudrai surtout pas ajouter un expert dans l’art de la parlote gratuite mais heureusement pour nous est et reste inoffensif!