Opération sécuritaire de Kasserine : Des avis de recherche émis contre six individus

L’unité de recherche dans les crimes terroristes, relevant de la garde nationale d’El Aouina, ont, dans le cadre de la poursuite des investigations relatives à l’opération sécuritaire anticipative de Kasserine, arrêté six individus fournissant de l’aide aux terroristes et émis des avis de recherche contre six autres.

Dans un communiqué, publié, mardi, le ministère de l’Intérieur précise que ces éléments, en lien direct avec les terroristes retranchés sur les hauteurs montagneuses, opéraient au sein de cellules dormantes à Tunis et à Hassi el Ferid, dans le gouvernorat de Kasserine. Ils seraient, également, en lien avec des éléments terroristes qui se trouvent dans les zones de conflit.

D’après les investigations menées, ajoute la même source, ces éléments fournissaient de l’aide aux éléments de la katiba “Jund al Khilafa” (soldats du califat), groupe rallié à l’organisation terroriste Daech, en leur procurant d’importantes sommes d’argent en devise étrangère et en dinar tunisien.

Selon les analyses ADN, le terroriste abattu dans l’opération de dimanche dernier, à Kasserine, se nommerait Sami Ben Habib Ben Abdessalem Rehimi. Né en 1993 et de nationalité tunisienne, il aurait rejoint les rangs de la katiba “Okba Ibn Nafaa”, un groupe terroriste rallié à Al-Qaida et dirigé par Lokman Abou Sakhr, abattu, en 2015, par les unités de la Garde nationale à Sidi Aich (Gouvernorat de Gafsa).

Sami Ben Habib Ben Abdessalem Rehimi a été abattu, dimanche soir, par les unités de la garde nationale lors de l’opération sécuritaire anticipative à Hassi El Ferid (Kasserine).

Il faisait l’objet de 17 avis de recherche, dont 11 émanant de l’unité de recherche dans les crimes terroristes, relevant de la garde nationale d’El Aouina, pour son implication dans plusieurs actes terroristes, dont l’assassinat de l’adjudant Anis Jelassi (Garde nationale) en décembre 2012 et l’opération terroriste de Sidi Ali Ben Aoun, en octobre 2013, l’attaque contre le domicile de l’ancien ministre de l’Intérieur, Lotfi Ben Jeddou, en mai 2014 outre des opérations ayant ciblé l’armée nationale sur les hauteurs de Kasserine.