Un ministre ça ferme sa gueule ou ça démissionne!

Librement adaptée d’une célèbre réplique d’un grand homme de la Vème République française, cette phrase peut se transposer à cette situation inédite où chez nous nos ministres semblent avoir oublié qu’à ce stade de responsabilité, le droit de réserve est d’une obligatoire nécessité…

Les arcanes du pouvoir ont leurs règles et chacun qui y accède se doit d’en respecter les principes. Mais quand ça déraille et que l’on se met à dire n’importe quoi, les effets sont tels et peuvent atteindre les fondements même de la structure laquelle est de surcroît d’une fragilité hallucinante.

Nous qui étions habitués à des ministres discrets et réservés, nous voilà avec des personnages parlant comme le commun des mortels, en haute et intelligible voix. La liste semble s’allonger tous les jours un peu plus, créant une ambiance politique exécrable. Faut-il aller recruter des ministres BDM –blind, deaf, mute–, et encore faut-il en trouver et pourtant ce n’est pas les chômeurs qui manquent.

Alors le pauvre PM, qui essaie de faire, se fâche, démet, corrige, rectifie le tir, demande le secours de BCE et s’isole de plus en plus à la grande joie de ses détracteurs -et ils sont nombreux.

J’ai même lu que certains étaient prêts à prendre la relève et d’autres à gouverner. Cela commence par le ZOUKI de service jusqu’au nobélisé TABOUBI en passant par l’insignifiant CHEBBI. Les seuls qui restent tapis dans l’ombre, malgré leurs désaccords profonds, attendant le moment opportun pour faire main basse sur la ville et le pays, et se considérant s’être refaits une virginité islamo-politique, ce sont le GOUROU et ses hommes…

Mais encore une fois, rien ne se fait comme programmé et le nez de CLEOPATRE, lui, qui avait changé le cours de l’histoire, se manifesta a FERRYVILLE, pardon MENZEL BOURGUIBA, cette ville qui porte le nom de ce grand homme qui, longtemps après sa mort, continue à leur faire du tort à ces tortionnaires de l’histoire. Et on vit un ministre sortir de ses gongs pour une sombre histoire de ferraille, à laquelle a été associé le nom du VPARP, un homme que l’on imaginait au dessus de tout soupçon et qui se trouva, d’après une rumeur persistante, dans l’œil du cyclone d’un scandale romain où une foule en délire hurlait sans ambages à ce ministre «dégage».

Décidément ces ouvriers d’EL FOULADH manquent de steel…

Pour conclure et revenir à la Vème république française, faut-il rappeler que ces élections sont sous le signe d’un «dégagisme» à la tunisienne où un MACRON, sorti du néant hollandesque, est venu nettoyer les écuries dAUGIAS sous les ricanements d’une MARINE aussi vide que notre SAMIA nationale.

Pauvre France, j’espère pour toi que tes prochains ministres sauront la fermer leur gueule.