Lassad Yacoubi salue la décision de la Présidence du Gouvernement après avoir limogé Néji Jalloul

Le secrétaire général du syndicat général de l’enseignement secondaire, Lassad Yacoubi a affirmé que la bataille menée contre le ministre de l’Education limogé Neji Jalloul, n’est pas contre sa personne mais plutôt c’est un combat mené par le secteur de l’enseignement de base et secondaire suite à une rupture du dialogue et une politique de marginalisation adoptée contre les enseignants.

Yacoubi a salué à cette occasion la décision de la Présidence du Gouvernement après avoir limogé ce ministre, et a estimé que c’est un choix qui contribuera à faire régner le calme dans ce secteur.

Yacoubi a précisé dans une déclaration aux médias, à l’occasion de la célébration de la fête du travail, que le syndicat a opté, depuis le 15 avril dernier, la voie des négociations avec le Gouvernement, qui ont abouti, a-t-il précisé, au limogeage du ministre de l’Education Neji Jalloul.

Le changement à la tête du ministère de l’Education, en ce moment, est un message clair que les examens nationaux ne sont pas gérés par une seule personne et que le ministère de l’Education compte des compétences capables d’assurer le bon déroulement de l’année scolaire.

Il a affirmé, par la même occasion, que le syndicat appellera les enseignants à accroitre leurs efforts afin de réussir la période des examens et l’année scolaire.

Yacoubi a annoncé que le syndicat poursuivra son dialogue avec le ministre actuel, par intérim, afin de réviser les réformes annoncées notamment le calendrier des vacances.

La Présidence du Gouvernement avait annoncé dimanche soir un remaniement ministériel partiel. Les ministres de l’Education, Neji Jalloul, et des Finances, Lamia Zribi, ont été démis de leurs fonctions. Slim Khalbouss qui détient le portefeuille de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a été nommé ministre de l’Education par intérim et Fadhel Abdelkafi, ministre des Finances par intérim.

Le ministre de l’Education Neji Jalloul avait fait face a une vague de protestation menée par la partie syndicale contre le programme de réforme du secteur de l’Education.