Kamel Daoud signera, le 1er avril, son ouvrage “Je rêve d’être Tunisien” au stand Cérès

Les éditions Cérès organisent, le samedi 1er avril à partir de 16H00, une rencontre avec l’auteur et journaliste algérien Kamel Daoud dans son stand à la Foire internationale du livre de Tunis. La rencontre sera consacrée en première partie à un débat (à la salle Mahmoud Messaâdi) suivie d’une séance de signature.

“Je rêve d’être Tunisien” rassemble les textes “tunisiens” de Kamel Daoud, associés à une sélection de ses célèbres chroniques où l’on croise l’homme, l’écrivain, l’observateur intransigeant de notre monde.

Le regard est acéré, le style est puissant. Ils inventent des instantanés de pensées qui alternent doutes, éblouissements et critiques radicales. Tour à tour, l’auteur interroge la liberté, la démocratie, Dieu, la poésie, l’Occident, la nuit, le jour, la chair, l’esprit, la mer et le soleil. Il interroge la Tunisie.

Il ne confesse pas le simple attachement à un pays, il exprime d’abord une adhésion, politique et sentimentale, à un événement inouï : un pays arabe enfin libre.

Moment inaugural et pierre de touche, la Tunisie est “pour Daoud cette possibilité d’une vie après le soulèvement, de raison après le tumulte, d’accord après le désordre. Elle prouve qu’il y a, au-delà des éternels commencements, une issue”.

Né en 1970 à Mostaganem (300 km à l’ouest d’Alger), Kamel Daoud a suivi des études de lettres françaises après un bac en mathématiques. Il est journaliste au Quotidien d’Oran – troisième quotidien national francophone d’Algérie -, où il a longtemps été rédacteur en chef et où il tient depuis douze ans la chronique quotidienne la plus lue d’Algérie.

Ses articles sont régulièrement repris par la presse française (Libération, Le Monde, Courrier international…). Il vit à Oran. Il est l’auteur de plusieurs récits dont certains ont été réunis dans le recueil Le Minotaure 504 (Sabine Wespieser éditeur, 2011) – initialement paru à Alger sous le titre La Préface du nègre (éditions barzakh, 2008) et distingué par le Prix Mohammed Dib du meilleur recueil de nouvelles en 2008.

Traduit en allemand et en italien, salué par la critique française, Le Minotaure 504 figurait sur la sélection finale du prix Wepler et sur celle du Goncourt de la nouvelle 2011. Meursault, contre-enquête, publié en Algérie par les éditions barzakh et en France par Actes Sud en 2014, est le premier roman de Kamel Daoud.