Les ouvriers de la Société de développement et d’exploitation du permis pétrolier du Sud (SODEPS), à Tataouine, sont entrés en grève, à partir de jeudi 0h00, pour une durée de cinq jours, affirme à l’agence TAP, Mohamed Boufalgha, membre du syndicat de base.
La grève touche la production dans les champs pétrolifères au Sahara de Tataouine et le travail au siège social à Tunis.
Malgré le report de la grève à trois reprises, le syndicat n’a pas trouvé d’écho à ses revendications ce qui l’a contraint, cette fois-ci, à mettre en application son avis de grève. Les revendications concernent l’activation des procès verbaux d’accord conclus avec la direction de la société et la régularisation de la situation de la SODEPS, à l’instar de ses homologues dans le secteur, comme l’ETAP.
S’agissant de la grève générale dans tous les champs pétrolifères et les services connexes, au Sahara de Tataouine, annoncée pour jeudi, elle a été reportée au 5 avril prochain, après l’engagement du ministère des affaires sociales, auprès de l’Union régionale du travail (URT), d’organiser un débat global et approfondi sur les problèmes professionnels posés dans les champs pétrolifères de la région.
Cette grève générale avait été proclamée en solidarité avec les ouvriers licenciés de la société canadienne Winstar, explique à l’agence TAP le secrétaire général de l’URT, Béchir Saidi.