Tunisie : Le gouvernement prépare un projet de loi sur le droit d’asile

Le nombre des réfugiés qui séjournent, actuellement, en Tunisie se situe aux alentours de 700, en majorité originaires de Syrie, a souligné, jeudi, le représentant du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), Mazin Abou Shanab.

Dans une déclaration aux médias, en marge d’une rencontre organisée, ce jeudi, à Tunis pour dresser le bilan des réalisations du Haut-Commissariat pour les réfugiés en Tunisie au titre de l’année 2016 et fixer les priorités pour 2017, le responsable onusien a précisé que les réfugiés établis en Tunisie sont issus de 23 nationalités appelant à faciliter leur intégration.

Abou Shanab a souligné que la coopération entre le HCR et la société civile tunisienne vise à élaborer un programme d’action bien précis voire une stratégie claire pour soutenir l’effort national en matière de protection et de prise en charge des réfugiés. L’objectif a-t-il encore souligné est de leur permettre de s’intégrer dans la société.

” Le gouvernement tunisien se penche actuellement sur l’élaboration d’un projet de loi sur le droit d’asile “, a-t-il indiqué formant l’espoir de voir ce projet de loi, être soumis à l’assemblée des représentants du peuple dans les plus brefs délais.

Et d’jouter : ” Ce projet de loi, une fois adopté, organisera le processus d’intégration des refugiés et d’obtention de l’asile en Tunisie. “.

Selon Abu Shanab, le HCR œuvre actuellement à assurer une intégration provisoire aux demandeurs d’asile en Tunisie.
Par ailleurs, le responsable onusien a souligné que l’effort sera axé en 2017 sur l’élargissement de l’espace de protection des réfugiés en Tunisie, l’amélioration de leurs conditions de vie et la mise en place d’un système national d’asile.

” Le HCR continue de travailler avec le gouvernement tunisien et ses différentes institutions dans les domaines de la protection et de l’assistance des réfugiés outre le sauvetage en mer, le cas échéant.

La rencontre s’est déroulée en présence des députés, des représentants des ONG en Tunisie ainsi que des présidents de partis politiques.