Tunisie : Grandes lignes de la stratégie culturelle

Le rapport national des droits de l’homme déposé au mois de février 2017 auprès du Haut Commissariat des Droits de l’Homme (HCDH) à Genève dans le cadre du mécanisme EPU (Examen Périodique universel), comporte une série de points relatifs à la dynamisation des droits culturels conformément aux principes de la Constitution.

Le rapport stipule que la politique du ministère des affaires culturelles a été axée sur le programme national de promotion des potentialités artistiques et la consécration de la création et de l’impulsion des associations de la société civile dans tous les gouvernorats en entamant le programme “Tunisie cités des arts” dans 15 gouvernorats au cours du dernier trimestre 2016 en attendant sa généralisation pour toucher les autres gouvernorats au début de 2017 puis dans les délégations.

Selon le même document, la politique du ministère repose sur le lancement du programme “Tunisie cités des civilisations” qui vise à mettre en valeur le patrimoine et à mettre les nouvelles technologies en son service ainsi que sur la création de 200 centres culturels privés sans oublier le démarrage de l’exploitation des structures artistiques de la nouvelle Cité de la culture à Tunis.

Le rapport qui s’inscrit dans le cadre du mécanisme EPU (Examen Périodique universel) pour le quinquennat 2012-2016 a passé en revue un grand nombre d’initiatives qui seront lancées et qui concernent programmes de partenariat avec les associations culturelles locales et les institutions culturelles outre 40 initiatives de partenariat avec le secteur privé pour exploiter un bon nombre d’établissements culturels en prenant en considération le principe de discrimination positive tout en veillant à trouver une plateforme juridique adéquate pour mettre en oeuvre ces programmes.

Le rapport met l’accent sur l’importance de la société civile en tant que force de propositions concernant notamment la version finale de ce rapport et sa soumission dans le cadre du dialogue fructueux qui aura lieu lors de la discussion du rapport de la Tunisie au mois de mai 2017 au Conseil des Droits de l’Homme à Genève.

Il est à noter que l’élaboration de ce rapport a été faite par la commission nationale de coordination, d’élaboration et de présentation des rapports et de suivi des recommandations dans le domaine des droits de l’Homme créée en vertu d’un décret gouvernemental au mois d’octobre 2015 en collaboration avec les différentes composantes de la société civile, les instances constitutionnelles interdépendantes.