Tunisie : Le secrétaire général du mouvement du peuple préside un meeting à Skhira

Le secrétaire général du mouvement du peuple, Zouheir Maghzaoui a présidé, dimanche à la ville de Skhira (80km au sud de Sfax), un meeting en plein air en présence des militants du mouvement et des habitants de cette délégation ainsi que des membres du bureau politique du parti.

Dans une allocution prononcée à cette occasion, Maghzaoui a souligné que ce meeting s’inscrit dans le cadre d’une série de rencontres dans plusieurs régions du pays dans le cadre des préparatifs du prochain congrès du mouvement du peuple prévu en mars 2017.

Il vise, également, a-t-il ajouté, à prendre connaissance des préoccupations des habitants de Skhira, une région, a-t-il dit, qui demeure marginalisée avec de faibles indicateurs en matière de développement, d’emploi et de
protection sociale, rappelant le militantisme des habitants de cette région avant et après la révolution tunisienne.

Evoquant la situation générale dans le pays, l’orateur a déploré l’absence d’un véritable modèle de développement régional en Tunisie qui permet aux régions démunies dont celle de Skhira de sortir du cercle vicieux où elles se trouvent.

Evoquant la crise syrienne, Maghzaoui a critiqué la faible représentation diplomatique tunisienne dans ce pays et la loi du repentir qui constitue, à son avis, une menace directe pour la sécurité nationale du fait du nombre important de Tunisiens qui vont rentrer en Tunisie après avoir participé à des actes terroristes en Syrie.

Il a, également, critiqué la position du ministre de l’intérieur à ce sujet qui avait déclaré, a-t-il dit, que le nombre des tunisiens qui viendront de Syrie se limite à 800 personnes, estimant que les données dont dispose le ministère de l’intérieur concernant ce dossier sont insuffisantes et ne lui permettent pas de faire face aux éventuelles menaces liées à cette question.

Le secrétaire général du mouvement du peuple s’est dit étonné de l’attitude du ministre de l’intérieur qui n’a pas adressé les accusations au Mossad dans l’assassinat du scientifique Mohamed Zouari, dénonçant, à cet égard la faiblesse de l’Etat.

Après avoir rappelé la série d’attentats commis par le Mossad en Tunisie, Maghzaoui a appelé à la nécessité d’accélérer la promulgation d’une loi incriminant la normalisation avec l’entité sioniste.