Youssef Chahed reçoit à Dar Dhiafa des dirigeants de partis politiques et d’organisations nationales

Le chef du gouvernement Youssef Chahed a reçu, vendredi, à Dar Dhiafa à Carthage, les représentants des partis politiques et d’organisations nationales, signataires du Document de Carthage.

Dans une déclaration aux médias à l’issue de la rencontre, il a indiqué que la réunion a porté sur l’évaluation de l’action du gouvernement au cours des trois derniers mois, la lutte contre le commerce parallèle et les réformes qui seront opérées au profit de la caisse de compensation et les caisses sociales.

Par ailleurs, le chef du gouvernement a indiqué que son cabinet accordera un intérêt particulier au secteur de l’agriculture faisant état de la mise en place d’un programme spécifique pour les politiques agricoles et les terres domaniales.

L’accent a été, également, mis sur la nécessité d’améliorer la coordination entre les différentes composantes du gouvernement d’union nationale, a dit le chef du gouvernement, appelant à intensifier le travail du terrain pour trouver des solutions aux problèmes de l’emploi, des disparités régionales et des crises sociales qui secouent le pays.

Issam Chebbi, dirigeant au parti Al-Jomhouri, a déclaré que la réunion intervient suite à l’adoption de la loi de finances et dans le cadre des concertations menées entre les partis et les organisations nationales, signataires du Document de Carthage.

Selon Chebbi, les dossiers relatifs au développement dans les régions de l’intérieur, à la lutte contre la corruption et la contrebande, au traitement de la situation des caisses sociales et à la politique agricole ont été classifiés et répertoriés.

Le dirigeant du parti Al-Jomhouri, a également appelé à privilégier la voie de dialogue dans le traitement des différents dossiers avant la mise en place de tout programme ou politique de développement dans les régions.

S’agissant de la démission du directeur général de la sûreté nationale, Abderrahman Hadj Ali, le président du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi a dit regretter cette décision dans la mesure où Abderrahman Hadj Ali avait prouvé sa compétence dans la préservation de la sureté du pays.