Mondial-2018 : Le Brésil enchaîne sa 6e victoire dans la douleur

Le Brésil a souffert face au Pérou mardi à Lima, avant de s’imposer 2 à 0 et de signer une sixième victoire consécutive qui le rapproche inexorablement du Mondial-2018 en Russie.

Pendant près d’une heure de jeu, le Pérou a malmené et bousculé la Seleçao qui domine les qualifications sud-américaines pour la prochaine Coupe du monde.

Andre Carrillo a bien failli donner l’avantage au Pérou dès la 7e minute, mais l’attaquant du Benfica a vu son tir percuter le montant droit d’Alisson.

Le Brésil réagissait aussitôt (10) par Neymar, dont le raid plein axe affolait la défense péruvienne, mais Renato Agusto frappait directement sur le portier péruvien Pedro Gallese.

Mais le Pérou reprenait l’ascendant et dominait les débats, notamment grâce à sa supériorité physique dans les duels aériens: à la 48e minute, Paulo Guerrero manquait de peu le cadre de la tête.

Le Brésil trouvait l’ouverture peu avant l’heure de jeu grâce à Philippe Coutinho qui s’engouffrait dans la défense péruvienne qui, paniquée, dégageait dans l’axe où se trouvait Gabriel Jesus. Le prodige de Manchester City prenait à contrepied Gallese (58e).

Malgré ce but contre le cours du jeu, la sélection “rojiblanca” n’abdiquait pas et manquait de peu l’égalisation à la 71e minute sur une tête repoussée par Alisson, puis sur une nouvelle tentative, de nouveau de la tête, qui frôlait son poteau droit.

La Seleçao répondait d’abord par Filipe Luis dont la frappe percutait la transversale (76e), puis le prodige Gabriel Jesus démarquait Augusto qui doublait la mise (79e).

“C’est une belle victoire, car le Pérou a très bien joué en première période et aurait mérité de prendre l’avantage, a admis le sélectionneur brésilien Tite. Mais on a repris le contrôle de la situation et concrétisé notre domination, cette victoire est le fruit du travail des joueurs, pas du mien”.

Invaincu depuis sa prise de fonction en juillet, le Brésil va passer l’hiver au chaud et au sommet du classement avec ses 27 points, soit quatre de plus que son premier poursuivant et neuf de plus que le 6e et premier non-qualifié, la Colombie.