Tunisie : Signature d’un accord-cadre sur la formation et l’insertion professionnelle

Un accord cadre de partenariat relatif au programme d’appui à la formation et à l’insertion professionnelle (PAFIP), a été signé, samedi, par le ministère de la Formation Professionnelle

et de l’Emploi, l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) et l’Union Tunisienne de l’Industrie du Commerce et de l’Artisanat (UTICA).

En vertu de cet accord, les parties signataires s’engagent à concentrer leurs efforts pour atteindre les objectifs du programme d’appui à la formation et à l’insertion professionnelle (PAFIP).

D’un coût global de plus 60 millions de dinars, le programme PAFIP s’inscrit dans le cadre d’une coopération tuniso-française et s’étale sur 5 ans (2016-2020). Le PAFIP a pour objectif de rendre plus efficace le dispositif de formation professionnelle en tant que vecteur d’insertion des sortants sur le marché de l’emploi.

Imed Hammami, ministre de la Formation Professionnelle et de l’Emploi, a déclaré à ce propos que le programme s’inscrit dans le cadre de l’exécution du plan national de réforme du système de formation professionnelle et vise à valoriser les dispositions du Contrat Social signé le 14 janvier 2013 entre le gouvernement, l’UGTT et l’UTICA.

Le PAFIP concerne la réforme de 17 établissements de formation et de 15 spécialités dans 4 bassins d’emploi répartis sur 9 gouvernorats, a fait savoir le ministre en précisant que l’Agence Française de Développement (AFD) finance le programme avec un prêt de 24 millions d’euros et un don de 700 mille euros.

De son côté, Hassine Abassi, SG de l’UGTT a exprimé son souhait que le PAFIP accélère la publication du statut particulier relatif au Conseil National du Dialogue Social et la création d’un Fond d’assurance pour perte de l’emploi.

Il a par ailleurs souligné que la réforme du système de la formation professionnelle exige le partage des savoirs dans le cadre d’un processus s’appuyant sur une confiance réciproque.

Wided Bouchamaoui, présidente de l’UTICA, a, dans son intervention, souligné que la réussite du programme nécessite la concertation des efforts des différents acteurs concernés afin d’impulser l’économie nationale du pays.