Le président de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) Chafik Sarsar a indiqué lundi que la date du 26 mars 2017 fixée pour les élections municipales ne sera pas retenue à cause du retard pris dans l’adoption de la loi sur les élections et les référendums.
La feuille de route de l’ISIE a été établie partant de l’engagement que ladite loi sera élaborée avant le 4 juin, promulguée et publiée le 22 juillet pour permettre l’enregistrement des électeurs dès le 23 juillet, a précisé Sarsar dans une déclaration de presse.
Le retard accusé par le parlement dans l’élaboration de la loi électorale a reporté de deux mois les échéances fixées par la feuille de route; ce qui implique l’annulation de la date du 26 mars 2017, a-t-il dit.
Sarsar a dit craindre que le citoyen perd confiance en l’avancement du processus de transition démocratique dès lors “qu’une grande partie d’acteurs politiques se désintéressent des élections municipales et ne les considèrent pas comme une priorité”.
Le retard pris dans l’adoption de la loi électorale est “voulu” et s’explique par le fait que certains partis ne sont pas encore prêts, selon Sarsar.
Avant ses vacances, l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) n’a pas adopté les amendements demandés relatifs à la loi des élections et des référendums. Des litiges persistent autour des articles portant sur le droit de vote pour les sécuritaires et les militaires, le seuil électoral et la dissolution des délégations spéciales 8 mois avant les élections.