L’UGTT entame les préparatifs de son congrès, prévu en janvier 2017

Les préparatifs en prévision du prochain congrès de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), prévu du 22 au 25 janvier 2017 à Tunis, ont été au centre des travaux de la Commission administrative de l’organisation syndicale qui se tient les 27 et 28 juillet 2016 à Hammamet sous la présidence du secrétaire général de l’union, Houcine Abassi.

Le secrétaire général adjoint de l’UGTT, Bouali M’barki a indiqué que le prochain congrès constitue un rendez-vous important puisqu’il permettra de procéder à une évaluation des réalisations accomplies au cours de la période précédente et de définir les futurs programmes d’action.

Il a ajouté que la réunion de la commission administrative permettra d’approfondir l’examen des motions qui seront élaborées dont en particulier les motions générale, interne et professionnelle, en plus de la motion des relations extérieures.

Il s’agit, en outre, a fait savoir M’barki, d’examiner le programme d’action de la commission chargée d’élaborer le rapport économique et social ainsi que celui du comité d’organisation et de la préparation logistique.

Il a ajouté que les commissions du congrès seront constituées au cours des travaux de la commission administrative pour qu’elles puissent entamer leurs travaux.

Pour sa part, le secrétaire général adjoint de l’UGTT, Samir Cheffi a souligné que le prochain congrès de l’organisation syndicale sera l’occasion de mettre en valeur le rôle important qu’elle a joué au cours des années difficiles qui ont suivi la révolution.

Il a, à cet égard, réaffirmé que l’UGTT n’est nullement concerné par la participation au prochain gouvernement dans le souci de sauvegarder l’indépendance de l’organisation et l’autonomie de la décision syndicale. L’UGTT restera, a-t-il dit, une force d’équilibre dans le pays.

De son côté, le secrétaire général adjoint d l’UGTT, Mouldi Jendoubi, a indiqué que la commission administrative se penchera, également, sur le piétinement des négociations dans le secteur privé ainsi que sur plusieurs dossiers qu’il a qualifiés de “brulants” dont celui de la Société tunisienne des industries de pneumatiques “STIP” de Menzel Bourguiba et de Msaken.