Euro 2016 : Les supporters anglais blessés à Marseille rapatriés

Les deux supporters anglais, gravement blessés le 11 juin dernier à Marseille, en marge du match de l’Euro-2016 contre la Russie “se trouvent toujours dans un état critique”, mais ont pu être rapatriés entre jeudi et vendredi au Royaume-Uni, selon une source proche du dossier.

Andrew Bache (51 ans), le plus sérieusement blessé des deux supporters, a quitté vendredi l’hôpital où il était soigné depuis sa violente agression
près du Vieux-Port, d’après les mêmes sources.

Il devait être transféré dans le sud de l’Angleterre, près de sa famille, mais paralysé du côté gauche du corps, Andrew Bache conservera “probablement” de lourdes séquelles de son agression, a-t-elle ajouté.

Ce supporter anglais a été frappé et roué de coups avec une barre de fer lors de violentes “chasses aux Anglais” – selon les termes du procureur – menées par des hooligans russes, venus en découdre dans le centre de Marseille.

Alors que les violences faisaient rage tout autour, un agent de l’ordre lui avait fait un massage cardiaque pour le maintenir en vie.

Malgré des centaines d’heures de vidéosurveillance étudiées et la mobilisation des enquêteurs marseillais, ses agresseurs n’ont toujours pas été
identifiés.

De son côté, la famille de Mr Bache a lancé une cagnotte sur internet pour l’aider pendant qu’il était hospitalisé dans la région marseillaise. Vendredi, la collecte de fonds était close et avait permis de réunir la somme de 27.269 livres (environ 32.549 euros).

Le 2e supporter blessé à Marseille, Stewart Gray (47 ans), a pu être rapatrié dès jeudi au Royaume-Uni car se trouvant dans un état nettement
moins grave que Bache.

Au total, les violences qui ont débuté dans la nuit du jeudi au vendredi 10 juin, puis se sont poursuivies le vendredi avant de culminer le samedi du
match, avaient fait 35 blessés, en grande majorité britanniques.

Trois hooligans russes ont été condamnés à des peines allant de 1 à 2 ans de prison ferme par le tribunal correctionnel de Marseille pour leur participation
à ces violences. Deux d’entre eux ont décidé de faire appel.