Viol d’enfants tunisiens par un français : Le ministère de la femme résolu à suivre l’affaire

Le ministère de la femme, de la famille et de l’enfance a fermement condamné, mardi, le crime “odieux” de viol perpétré par un francais sur 66 enfants de nationalités différentes dont 41 tunisiens, lit-on dans un communiqué.

Dans la foulée, la ministre a chargé le délégué général à la protection de l’enfance de suivre l’affaire, d’assurer la coordination avec le ministère de la justice, de prendre en charge les victimes dès l’identification de leurs identités et de leur apporter le soutien socio-psychologique nécessaire.

Le ministère a, par ailleurs, souligné dans son communiqué que la protection de l’enfance contre les crimes sexuels figure parmi les principales priorités du département, tant “ces crimes constituent les plus graves formes de menace et d’atteinte à l’intégrité physique et morale de l’enfant.”

Il a, à cet égard, affirmé qu’il se penche actuellement sur le développement des mécanismes et des systèmes de protection et de prévention et le renforcement de ses ressources humaines ( délégués, assistants et psychologues).

Les parents et tous les citoyens et citoyennes sont appelés à signaler aux délégués de l’enfance toutes les formes de menace, harcèlement ou d’agression sexuelle exercées à l’encontre de mineurs, exhorte la même source, précisant qu’il est possible de contacter ces responsables sur des numéros de téléphone disponbiles sur ce site: www.delegue-enfance.nat.tn

Plutôt dans la journée, le ministre de la Justice, Omar Mansour avait ordonné au ministère public près le Tribunal de première instance de Sousse d’ouvrir une enquête préliminaire à cet effet.
Selon un communiqué publié le département avait jugé indispensable d’exécuter une commission rogatoire française dans l’objectif de rendre justice aux ayants droit.

Cette affaire avait suscité une vague d’indignation en Tunisie et provoqué des réactions virulentes de la part de la société civile et de certains députés comme Bochra Belhadj Hamida Groupe parlemantaire (El Horra) qui avait demandé l’audition des ministres de la justice et de la femme.