Et si on arrêtait de pleurnicher ?

Par : Autres

tunisie_directinfo_hebdo_wmc_dessin-caricature-chedly-belkhamsa_tunisie-crise-politique-dialogue-suspendu-jeux-ouverts-perspectives-incertainesDans notre pays, aujourd’hui, dans l’état actuel des choses (nous sommes passés sans transition d’un régime politique où un seul dirigeant décide pour tous à un régime où personne ne gouverne), la seule issue possible est l’auto-détermination par les citoyens eux-mêmes du modèle sociétal et de gouvernance du futur.

Ceux qui ont compris cela très tôt ont déjà commencé à y œuvrer, concrètement, depuis des années. Laissant loin derrière eux, une élite intellectuelle et politique encore occupée à pleurer son sort et celui du pays et une majorité de citoyens qui continue à espérer le leader providentiel. Tout ce beau monde continue même à y travailler en créant moult partis et think tanks (gaspillant à cela énergie et temps précieux).

Comprendre qu’on ne pourra se relever que si nous relevons d’ABORD chaque individu, chaque force vive, chaque quantum d’énergie positive, c’est comprendre la vraie bataille. C’est aussi gagner du temps pour tenter de rattraper ceux qui tissent, sans bruit et en dehors de la politique, le modèle sociétal et de gouvernance qu’ils veulent. Alors que leur travail avance sur un métier à tisser solidement porté par des dizaines de milliers d’ouvriers et d’ouvrières disciplinés, notre élite continue de s’auto-fragiliser et de fragiliser le pays, de se débattre avec son propre égo, entre égos. Et continue de débattre de la quadrature du cercle. Il est pourtant si simple d’y voir clair.

Neziha Gouider-Khouja