Tunisie-Santé : Saïd Aïdi auditionné à sa propre demande par l’ARP

said-aidiTrop de remous ont été soulevés ces derniers temps par les choix et les décisions prises par Saïd Aïdi, ministre de la Santé. Qu’il s’agisse des nominations lesquelles, rappelons-le, relèvent de ses prérogatives et sur lesquelles les syndicats n’ont pas, en principe, voix au chapitre ou des conventions, accords ou autres en rapport avec le secteur pharmaceutiques…

Trop de questions en suspens méritaient réponse. Et c’est ce qui a poussé le ministre à solliciter lui-même une séance d’audition à l’ARP pour éclaircir les points cités plus haut un à un.

En ce moment même, à l’ARP, la Commission législative de la santé procède à l’audition volontaire du ministre, une première du genre et un exemple à suivre pour lever tout quiproquo s’agissant de la gestion des affaires de l’Etat.

Pour les proches du ministre, cette initiative exprime «le souci d’aller jusqu’au bout dans l’affirmation d’un mode de gouvernance fondé sur la transparence».

A l’ordre du jour, la stratégie mise en place pour la lutte contre l’hépatite C devenue un fléau dans les cités populaires pauvres, telles El Mallassine et la Kabaria où l’usage des drogues douces et dures est devenu monnaie courante. Un témoin de cette cité déplore l’occupation de la maison des jeunes par les buveurs d’alcool et les toxicomanes devant un laxisme révoltant des forces de police (le poste est sis tout près de la maison des jeunes) et l’absence des autorités de tutelle et en premier le ministère de la Jeunesse en état comateux!

Les essais cliniques de l’Institut pasteur ainsi que la gestion de la Pharmacie centrale et celle des ressources humaines au ministère de la Santé ont été évoquées par le ministre.

A.B.A