Le Soudan du Sud qui a annoncé le 6 février son soutien au secrétaire général de l’UEFA Gianni Infantino pour l’élection à la présidence de la Fifa le 26 février, est revenu sur sa décision pour soutenir Cheikh Salman, suivant ainsi la décision du Comité exécutif de la CAF, a indiqué mercredi l’instance dirigeante du football africain.
“La SSFA s’engage à suivre la décision du Comité exécutif de la CAF de soutenir Cheikh Salman”, écrit dans une correspondance adressée à la CAF le 8 février 2016, le président de la fédération de football du Soudan du Sud (SSFA), Chabur Goc Alei.
Ce dernier a tenu à ne laisser prospérer aucune ambiguïté et affirmé ainsi son adhésion inconditionnelle” à la décision prise par le Comité exécutif de la CAF le 5 février dernier à Kigali. Cette mise au point du président de la fédération du Soudan du Sud fait suite à un communiqué initialement publié par cette fédération et dans lequel elle disait soutenir un autre candidat.
Une position que Chabur Goc Alei explique par le fait qu’aucune communication officielle de la CAF sur la marche à suivre n’était encore parvenue à la SSFA au moment où ce communiqué a été rendu public. “Nous tenons à présenter nos excuses à toutes les associations membres de la CAF et à notre candidat à la présidence de la Fifa, Cheikh Salman”, conclut-il.
Réagissant à cette lettre, le 1er vice-président de la CAF, Suketu Patel, tout en saluant la “clairvoyance” et la “justesse d’esprit” du président de la fédération de football du Soudan du Sud, a indiqué, à l’attention de tous ceux qui espèrent disloquer l’union sacrée et la solidarité qui ont toujours été de mise au sein de la famille du football africain, que leur “entreprise déstabilisatrice est vouée à l’échec”.
Suketu Patel a réaffirmé par la même occasion que la décision prise le 5 février par le Comité exécutif de la CAF, de soutenir la candidature à la présidence de la Fifa de Cheikh Salman Bin Ibrahim Al Khalifa, a été “mûrement réfléchie” et l’a été “au mieux des intérêts” du football africain.
Outre le Bahreïni Salman, trois autres candidats sont en course: Gianni Infantino, secrétaire général de l’UEFA, le prince jordanien Ali, ancien vice-président de la Fifa et le Français Jérôme Champagne, ancien secrétaire général adjoint de la Fifa. L’homme d’affaires sud-africain Tokyo Sexwale s’est, lui, retiré.