CHAN 2016 : Les Aigles de Carthage à Kigali pour réediter l’exploit de Khartoum

La sélection tunisienne des joueurs locaux de football entamera lundi, sa participation le 4e Championnat d’Afrique des Nations (CHAN-2016), organisé au Rwanda du 16 janvier au 7 février en affrontant la Guinée pour le compte du groupe “C”, formé du Niger et du Nigéria.

Les Aigles de Carthage conduits par Hatem Missaoui, tenteront de réediter l’exploit de la deuxième édition du CHAN à Khartoum en 2011.

L’équipe de 2011 dirigée alors par Sami Trabelsi avait crée l’exploit en offrant à la Tunisie en pleine révolution, un beau sacre grace à de talentueux joueurs tels Oussama Darragi, Youssef Mskani, Aymen Abdennour, Hamdi Harbaoui, Zouheir Dhaouadi, Khaled Korbi qui ont effectué un beau parcours en dominant tous leurs adversaires, couronné par une belle victoire en finale sur l’Angola (3-0).

Mais la situation actuelle est différente et excepté deux joueurs Rami Jeridi et Iheb Msakni, qui avaient pris part à l’édition de 2011, le groupe entamera la compétition bien amoindri. Les coéquipiers d’Al Maaloul tenteront de relever le défi malgré tous les aléas qui ont entouré la préparation, marquée par les absences et les blessures.

Le Staff technique a dû en effet se séparer dès le début de la préparation de plusieurs joueurs, comme Hamdi Nagguez, Alaya Brigui, Hamza Lahmar, Iheb Msekni.

Des absences qui pèseront sur le rendement de l’équipe qui, comble de malchance, s’est rendue à Kigali sans l’entraineur national Henry Kasperczak, qui a dû se desister pour raisons de santé. Il restera néanmoins en contact permanent avec Hatem Missaoui, pour l’aider dans sa première mission internationale en tant qu’entraineur en chef.

Le staff technique n’a pas parlé d’objectifs dans cette aventure continentale au Rwanda, se contentant juste de dire que la mission est “d’aller le plus loin possible vu les moyens dont dispose l’équipe”. Même son de cloche coté joueurs.

Les Tej, Mansser, Maaloul, Mbarki et Essafi ont affirmé dans des déclarations à la presse, qu’ils ont “une grande confiance en la capacité de la sélection à s’illustrer et forcer l’exploit et pourquoi pas, réediter le scénario de Khartoum”. Des paroles qu’ils devront transformer en acte sur le terrain…

A Kigali Missaoui devrait compter sur un groupe homogène mais les inquiétudes persistent au niveau du milieu de terrain et au plan offensif, après la blessure de Lahmar et Msakni, l’absence de Brigui, Ragued et autres joueurs comme Saber Khelifa, Yohann Touzgar, Fakhreddine Ben Youssef et Taha Yassine Khenissi.

L’unique espoir réside sur le duo d’attaque formé d’Ahmed Akaichi et Hichem Essifi et la forme de Saad Bguir dans les balles arrétées.