Nidaa Tounes : Faut-il en rire ou en pleurer?

nidaatounes-bejicaidessebsi-mohsenmarzouk-hafedhcaidessebsiLa question est légitime pour tout spectateur de ce paysage médiatico-politique où l’on s’étripe à coup de mots! Encore heureux que les mots puissent faire mal sans sang! Et pourquoi je n’ai toujours pas compris les enjeux de cette guéguerre quasi fratricide dans un environnement d’une fragilité sanglante:

  • Nos voisins du sud se tapent dessus sans raison précise et chaque mort de plus doit faire plaisir à BHL! Et le canal-digue construit en un temps record dans le Sahara, à mon sens, a été pratiquement amorti et commencera à produire des dividendes qui en font grincer des dents!
  • Nos voisins de l’ouest sont notre appui et notre soutien malgré une certaine fragilité politique et économique; un baril qui baisse de moitié ça fait mal et très mal!
  • En face ça ne va guère mieux et on risque, peut-être demain, de voir le Milanais demander son indépendance à la manière de la catalogne.
  • Quant à notre allié traditionnel et historique, il traverse la période la plus imbécile de son histoire politique: imaginez que maintenant celui qui passera aux élections prochaines ne pourra le faire qu’avec des arguments racistes et en récoltant les voix des binationaux. Allez comprendre !

Pendant ce temps-là, chez nous c’est la bataille rangée au sein du système qui a battu en brèche l’avancée de l’AKP tunisienne. Est-ce une guerre de succession alors que le roi est encore vivant et se porte comme un ange et cherche, à travers le monde, des vraies réponses aux vraies questions? Est-ce une guerre de sécession? Dans ce cas, la bataille est perdue d’avance parce qu’on sait d’avance de quel côté se rangeront les «Lafayette» tunisiennes qui savent où mettre les pieds et ne glisseront –j’en suis sûre- les peaux de bananes qui parsèment le paysage!

En tout cas, dans tous les cas de figures, quoi qu’il nous arrive on n’aura que ce qu’aura mérité, car c’est nous qui avons fait déborder nos poubelles et il est grand temps de les vider et nettoyer les écuries d’AUGIAS. N’est-ce pas mon président? À moins que, en fin politicien, vous ayez laissé les fruits mûrir et les plus pourris tomberont tout seul … Moi je continue à vous faire confiance et ne pense pas que, ayant attendu plus de 30 ans pour passer de l’autre côté du bureau présidentiel, vous ayez atteint votre seuil d’incompétences en pensant à l’avenir incertain de votre incompétent de fils.