Qui et pourquoi veut-on abattre notre gazelle nationale?

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Les campagnes de dénigrement se suivent et se ressemblent et semblent porter leurs fruits: l’économie est en récession, le chômage augmente, le tourisme baisse, et toute action novatrice subit des attaques de tous bords!

Le plus bel exemple est le secteur de l’enseignement qui atteint de JELLOULOMANIA qui a profité de l’été pour remettre sur pied plus de 3.000 établissements scolaires avec presque pas de moyens. Jalloul se retrouve menacé d’une grève des enseignants à la rentrée!

Pourquoi veulent-ils rester dans leur bêtise inconditionnelle ces syndicalistes qui éditent sornettes sur sornettes? On en croit plus nos oreilles. Et le regretté FARHAT HACHED, qui savait ce qu’était un instituteur, doit se retourner dans sa tombe…

La liste des opérations de démolition du pays s’allonge indéfiniment au point de se demande par quel miracle la Tunisie se tient encore et toujours, et par quelle baraka les circuits fonctionnent, et en dépit de la contradiction, la surproduction de tomates de lait et autres produits agricoles manque cruellement à beaucoup de gens sur la planète et même dans le pays!

Mais dans cette ambiance qui va se survolter crescendo avec la rentrée et continuer à faire trembler la carcasse carthaginoise, il y a une action négative qui me peine le plus et qui touche une structure qui a fait rêver plus d’un depuis l’indépendance et qui concerne notre gazelle nationale qu’un styliste bien inspiré a su reproduire sur le flanc de nos avions. Elle en a vu des vertes et pas des mûres cette compagnie nationale depuis des décennies. On l’a phagocytée, on l’a découpée en rondelles, ses avions n’arrivent jamais à l’heure, ses bagages n’arrivent jamais, ses avions traversent des tempêtes… La liste est longue et ne semble guère s’arrêter.

Alors, va-t-on un jour découvrir que certains de ses pilotes ont des faux diplômes pour la clouer définitivement au sol?

TUNISAIR, pour les moins jeunes d’entre nous, qui partaient boursiers étudier à l’étranger, n’avaient-ils pas un battement au cœur quand ils récupéraient leur réquisition de passage qui leur permettait avec leur maigre valise de prendre l’avion vers d’autres cieux et sont revenus bardés de diplômes et ont ainsi structuré ce pays qui résiste à ces bourrasques meurtrières, bourrasques qui, aujourd’hui, visent la compagnie nationale?

TUNISAIR, tu pars souvent avec du retard mais malgré et envers tout et tous, tu arrives, dépression ou pas! Continue ma gazelle, ta force est dans ta fragilité et ta grâce dans l’expérience de ton personnel navigant. Des gazelles, les émirs en ont tué dans le sud pendant que la Troïka essayait de tuer le pays, mais elles ont survécu, et vole la gazelle!