Tunisie : Les chefs d’accusation liés aux crimes terroristes pourraient impliquer d’autres cadres sécuritaire

MOHAMED-BRAHMI-

“Les chefs d’accusation relatifs aux crimes terroristes pourraient impliquer d’autres cadres de la Sûreté nationale”, a indiqué Leila Haddad, avocate et membre du comité de défense du martyr Mohamed Brahmi.

Elle a rappelé que l’ancien directeur général de la sûreté nationale ainsi que l’ancien directeur de la sécurité publique ont comparu, lundi, libres devant le juge d’instruction du Tribunal de première instance de Tunis.

Dans une déclaration, mardi, à l’agence TAP, l’avocate a précisé que ces chefs d’inculpation ont été délivrés conformément aux articles (de l’article 1 à 31) de la loi anti-terroriste de 2003.

Les accusations portées contre les deux anciens cadres de sécurité, indique Leila Haddad, interviennent suite à la non prise des mesures préventives nécessaires après réception du documment annonçant l’assassinat du martyr Mohamed Brahmi, quelques jours avant l’exécution de cette opération.

Le juge d’instruction en charge de l’Affaire Brahmi avait auditionné d’autres cadres sécuritaires au sein du ministère de l’Intérieur au sujet de ce document et ce, “en réponse aux requêtes du comité de défense”.