Festival International de Hammamet 2015 : Le rasta man Jimmy Cliff plonge le public dans un bain de jouvence

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C’est dans un théâtre plein comme un œuf que la légende du Reggae, Jimmy Cliff, a fait planer le soleil jamaïcain sur la scène du Théâtre de plein air du Festival International de Hammamet.

Véritable icône vivante, l’artiste à la voix de ténor, a fait vibrer dimanche soir le public de Hammamet sur les airs de ses plus grands tubes qui ont tutoyé le sommet des charts mondiaux.

A 67 ans, l’indémodable rasta man, débordant d’énergie, malgré une déficience visuelle que révèle le marquage des limites de scène, a endiablé le public et a fait monter l’adrénaline de ses fans pendant presque deux heures d’un show magistral qui restera dans les annales du festival et dans la mémoire des festivaliers.

Tel un artiste aux mille volts, toujours animé par la même passion et la même fraîcheur qu’à ses débuts, Jimmy Cliff s’est déchaîné sur la scène du théâtre, en dansant sur des tempos Ska, Reggae, Pop et rock.

Véritable machine à tubes, il a repris ses compositions planétaires à l’instar de “Many river to cross”, “The harder they come”, “I can see clearly now”, “You Can Get It If You Really Want”, “Vietnam” ou encore “Hakuna Matata”, bande sonore du dessin animé “Le Roi Lion”.

Il n’a pas manqué non plus de surfer sur quelques morceaux de son album Rebirth, un bijou ska, reggae et rocksteady en l’occurrence de Rebel Rebel.

Tel un exorciste, il a fait plonger le public dans un bain de jouvence en interprétant son célèbre Reggae Night, qui dans un style beaucoup plus Pop, a séduit les nostalgiques de musiques “roots” avant de clôturer la soirée avec son dernier single One More qui a eu un accueil favorable auprès du public.

Ce deuxième passage de Jimmy Cliff en Tunisie, après celui d’El Jem en 2008, a été de l’avis du public le meilleur concert de cette saison estivale. Plusieurs artistes tunisiens et arabes dont Iheb Tawfik ont assisté et savouré de beaux moments artistiques de haut niveau.