Débat à Sidi Bouzid sur les besoins en compétences pour la promotion des structures de la formation professionnelle

Un atelier régional a été organisé, mercredi, dans le gouvernorat de Sidi Bouzid, sur “l’identification des besoins en compétences et en projets pour la promotion des structures régionales de la formation professionnelle”.

Il a permis d’identifier la réalité sociale, économique et celle de l’emploi et de la formation professionnelles, ainsi que les perspectives de développement dans la région.

Cet atelier présidé par le gouverneur de la région, Ammar Khabbabi, a été marqué par la présence du représentant du ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Abdelhak Dahak, le directeur général des services orientés vers les entreprises, Kamel Alibi, des formateurs et des conseillers de la formation professionnelle, ainsi que des représentants des directions régionales et des organisations nationales.

Le directeur régional de l’emploi et de la formation professionnelle, Nizar Khaldi, a expliqué que “l’objectif principal de cette étude est d’impulser l’opération du développement, la consolidation des moyens des structures régionales pour la mise en place de stratégies, la planification et la réalisation de projets de formation professionnelle, en vue de permettre la détermination des besoins quantitatifs et qualitatifs en compétences du gouvernorat.

Il a évoqué, en outre, “l’incapacité des systèmes de formation professionnelle à satisfaire et à s’adapter aux besoins des entreprises économiques, des personnes et de la société, dans la région, ainsi que le tissu économique limité dans le gouvernorat, ce qui a entravé l’évolution de la formation professionnelle, en plus de l’inexistence de spécialités de formation au niveau de l’aptitude de technicien supérieur, la faiblesse de la culture de l’initiative chez les diplômés des centres, l’absence de suivi et la dégradation de la formation de base des formateurs”.

De son côté, le gouverneur de la région a évoqué “la compléxité du phénomène du chômage dans la région, au niveau de la multiplication des causes et des retombées, ce qui exige un traitement global basé, principalement, sur l’amélioration de l’employabilité de la formation professionnelle et le renforcement de ses structures régionales afin de satisfaire leur besoins en compétences”.

Il a expliqué que le gouvernorat compte quatre centres de formation professionnelle et neuf structures de formation privées garantissant 2278 postes de formation dans huit secteurs et 50 spécialités, ainsi que 42 entreprises employant 3003 personnes.

Dans ce sens, les représentants des centres de formation professionnelles et des entreprises économiques de la région ont proposé la création, à Sidi Bouzid, de 46 nouvelles spécialités de la formation professionnelle, notamment dans le plâtre, la décoration, la restauration, la couture, l’habillement, l’argile, la pierre, les industries alimentaires, la réparation des voitures fonctionnant au gaz.