Les atouts naturels et archéologiques de Djerba dans son dossier d’inscription sur la liste du patrimoine de l’UNESCO

Le dossier technique pour inscrire l’île de Djerba sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO mettra en évidence les atouts naturels et archéologiques des anciens villages de l’île, dont El Hara, le plus ancien village juif, a déclaré à l’Agence TAP, le président de l’association de sauvegarde de l’île de Djerba, Naceur Bouabid.

Le dossier technique sera axé sur les aspects archéologiques tels les fortifications défensives, les tours mais aussi les sites archéologiques de Ghizen, Mininx, Haribus ainsi que le centre historique de la capitale de l’île, Houmt Souk.

Au plan architectural, le dossier mettra en valeur la multitude de mosquées des anciens villages de Djerba situées au milieu d’une forêt d’oliviers et de palmiers.

La décision pour axer le dossier de candidature de l’ile de Djerba sur les sites archéologiques et les aspects architecturales de ses anciens villages a été prise suite à une réunion d’experts tunisiens et étrangers tenue fin mai dernier.

Le dossier de candidature de Djerba, qui sera présenté dans une année à l’UNESCO, mettra en évidence “l’harmonie entre le milieu naturel ainsi que l’aspect urbain et architectural de l’île”, a encore insisté M. Bouabid.

A cet effet, M. Bouabid a proposé la restauration des anciennes habitations des villages de Djerba qui se distinguent des autres cités tunisiennes par leurs particularités architecturales.

Parmi ces villages on cite Waalagh, Sidghien, Mahboubin, EL Hara sghira, El Hara El-kbira et Guecheen.