#SwissLeaks c’est quoi ?

Hackons-la-Corruption-en-TunisieL’affaire remonte à 2009, lorsqu’un employé informaticien de la banque dérobe un listing de clients de la banque et le communique à l’administration fiscale française. L’affaire connue sous le nom de code « listings Falciani » est suivi par le journal le Monde, “qui enquête sur l’affaire HSBC depuis son origine, est entré début 2014 en possession de données bancaires mondiales, portant sur la période 2005-2007 et établissant une gigantesque fraude à l’échelle internationale”.

Ces données Le Monde les a partagé avec une soixantaine de médias internationaux, coordonnés par l’ICIJ, (consortium de journalistes d’investigation). Leur révélation est susceptible d’embarrasser de nombreuses personnalités.

Au moment de l’édition de ces listings, 9 novembre 2006 et le 31 mars 2007, 180,6 milliards d’euros auraient transité, à Genève, par les comptes HSBC de plus de 100 000 clients et de 20 000 sociétés offshore.

Ce qu’on reproche à la banque anglaise, l’une des plus importante au monde,  c’est d’avoir mis en place un système de démarchage permettant de recruter des clients pour des opérations de “blanchiment d’argent”, de fuite de capitaux ou d’évasion fiscale.

Pour ouvrir un compte à la HSBC, il faut disposer d’au moins 1 million de dollars.

Les clients de la Banque sont aussi bien des trafiquants d’armes ou de drogues, des trésoriers d’organisations terroristes, des hommes politiques, des hommes d’affaires, des artistes, des médecins…

Comment fonctionne le système HSBC