Mongi Hamdi : Le dialogue demeure l’unique voie pour trouver une issue à la crise libyenne

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Le ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement des affaires courantes, Mongi Hamdi, a affirmé que le dialogue demeure l’unique voie pour trouver une issue à la crise libyenne.

« Le dialogue demeure l’unique voie pour trouver une issue à la crise libyenne. L’option militaire ne peut être la solution, dans la mesure où elle risque d’aggraver la crise », a-t-il déclaré à l’Agence TAP en marge des travaux de la 24e session du Sommet africain qui se tient les 30 et 31 janvier à Addis-Abeba.

A cet égard, il a attiré l’attention sur les conséquences directes de la crise en Libye sur les pays du voisinage, notamment la Tunisie.

« Environ 1700 groupes armés se trouvent en Libye, ce qui multiplient les possibilités de voir d’autres régions du pays tomber sous leur joug », a ajouté Hamdi, également, Représentant spécial et chef de la Mission intégrée multidimensionnelle des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA).

Pour sa part, le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra a fait état de la complexité du dossier libyen qui, selon lui, « requiert la mobilisation des efforts des pays du voisinage, notamment l’Algérie et la Tunisie ».

« Une société divisée et affaiblie constitue un espace idoine pour l’émergence et la multiplication des organisations et des groupes terroristes », a-t-il déclaré à l’envoyée spéciale de la TAP.

« Les développements en Libye requièrent plus que jamais la mobilisation des efforts des pays du voisinage notamment, l’Algérie et la Tunisie qui demeurent les plus touchées par les retombées de cette crise étouffante », a- t-il indiqué.

« Pour trouver une issue à cette crise, la Tunisie et l’Algérie partagent la même position : Réunir les antagonistes libyens autour de la table de dialogue pour aboutir à la réconciliation nationale et réhabiliter les institutions de l’Etat libyen », a indiqué Lamamra.

« La Tunisie et l’Algérie sont les pays du voisinage les plus habilités à aider les Libyens à engager un dialogue national global et ouvert », a-t-il ajouté.

Les Nations Unies avaient annoncé, hier jeudi, à Genève, leur disposition à conduire un deuxième round de dialogue entre les protagonistes libyens, sans écarter la possibilité d’organiser ce dialogue en Libye, à moins que les conditions de sécurité requises soient réunies.

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