Tunisie – Monastir : Présentation de 5 projets Tempus traitant de la qualité de l’enseignement supérieur

Cinq projets Tempus traitant de la qualité de l’enseignement supérieur et des moyens de dissémination ont été présentés, à Monastir, lors d’un workshop organisé, conjointement par le bureau national Erasmus+ Tunis et l’université de Monastir.

“Avec la Mondialisation et les contraintes de l’employabilité, il faut réellement se poser la question sur la qualité de la formation qu’on offre aux étudiants et aux chercheurs “, a déclaré Moncef Boukthir enseignant de l’université de Tunis et membre à Erasmus+ à la correspondante de la TAP dans la région. Il a souligné qu’un projet d’établissement et d’instauration d’un comité de qualité au sein de chaque établissement a été lancé en 2009 et depuis 2010-2011 ces instances ne fonctionnent plus correctement.

D’après Boukthir, le volet “qualité” est très important pour l’avenir de l’enseignement supérieur et de l’employabilité en Tunisie, ajoutant que la dissémination des résultats des projets Tempus ou Erasmus+ (projets Tempus et Erasmus), auprès des universités tunisiennes non partenaires, figure parmi les projets les plus importants, pour l’introduction du mode d’autoévaluation.

A cette occasion il a présenté un projet intitulé “Renforcement de l’assurance qualité interne dans les universités de la Méditerranée: Tunisie, Algérie, Maroc” (2010-2012) expliquant que le but de ce projet est de préparer un référentiel d’assurance qualité basé sur quatre domaines: la recherche, la formation, la gouvernance, et la vie à l’université. “Ce référentiel permettra d’établir une autoévaluation au sein de chaque université et établissement” a-t-il dit.

De son côté, Zohra Lili Chabaane, vice-présidente de l’Université de Carthage a présenté un projet intitulé “Qualité en enseignement supérieur agronomique en Méditerranée”.

Elle a indiqué que ce projet auquel sont impliqués des universités de Tunisie, d’Algérie, du Maroc, du Liban, de France, d’Italie, de Belgique et d’Espagne, vise l’amélioration du cursus de formation agronomique des établissements de la rive Sud de la Méditerranée.

“Des modules seront développées durant cette année universitaire dont notamment les référentiels, la métrologie, la qualité, la sécurité alimentaire, les ressources en eau, l’agro-alimentaire et seront expérimentés au cours de la prochaine année universitaire”, a-t-elle précisé.

Trois autres projets ont été également présentés. Ils portent sur “l’assurance qualité et les procédures de certification en enseignement supérieur”, “les observatoires universitaires” et “l’optimisation de l’accès à l’information scientifique et technique dans les universités du Maghreb”.