Tunisie : Colloque international sur le libre accès et la recherche scientifique

L’Unité de recherche « Bibliothèque numérique et patrimoine » et l’Institut supérieur de documentation (ISD) organisent, en partenariat avec le Centre national universitaire de documentation scientifique et technique (CNUDST), les 27 et 28 novembre à Tunis, un colloque international sur le thème « libre accès et la recherche scientifique : vers de nouvelles valeurs ».

Ce colloque a pour objectif, selon Amel Cherif, directrice générale du CNUDST, « le renforcement du mouvement du libre accès, surtout dans les pays du Sud et la présentation de nouvelles perspectives aux chercheurs ».

« C’est une initiation vers de nouvelles voies de publications scientifiques et une opportunité pour promouvoir le libre accès », a-t-elle ajouté. De son côté, Khaled Habchi, directeur de l’ISD, a indiqué que ce colloque vise à sensibiliser les différents acteurs afin de promouvoir l’échange entre les chercheurs et les universitaires et de démocratiser l’accès au savoir.

Mettant en exergue l’importance du libre accès pour éviter tout monopole scientifique, il a insisté sur « l’aspect universel du libre échange comme garant de la diffusion du savoir ».

Chokri Mabkhout, président de l’Université de la Manouba, a, quant à lui, fait savoir que « la technologie redéfinie aujourd’hui l’accès au savoir ». Réaffirmant l’importance de l’enjeu du libre accès, il a estimé indispensable de « rendre le savoir plus social, tel un service comme la santé ou autre », expliquant au passage que le libre accès est « un combat contre la notion du marché du savoir ».

Le colloque traitera, tout au long de ses travaux, des spécificités de la communication scientifique numérique, de la relation entre les bibliothèques et le libre accès, des dispositifs du libre accès dans les universités, de la valorisation de la recherche scientifique, à travers le libre accès, ainsi que de la relation entre l’accès ouvert, les droits d’auteur et les nouvelles formes de production scientifique.

Participent à ce colloque, une vingtaine de conférenciers venus de la Tunisie, du Maroc, de l’Algérie, de la France et du Sénégal.