Burkina Faso : Le président refuse de démissionner malgré les violences

L’étau se resserre autour du président Blaise Compaoré,  L’armée a pris le pouvoir jeudi 30 octobre 2014, au soir au Burkina Faso, après que le pays s’est embrasé à Ouagadougou et en province. Elle a aussi instauré un couvre-feu nocturne dans l’ensemble du pays.

Un peu plus tôt, le président Blaise Compaoré avait décidé de dissoudre le gouvernement et d’imposer l’état de siège, après une journée de manifestations hostiles à son projet de réforme constitutionnelle (selon l’opposition, le bilan de cette journée d’émeutes serait d’une trentaine de morts et plus de cent blessés). Il a fait savoir qu’il dirigerait un gouvernement transitoire.

L’armée n’a pas dit si le président a été évincé ou pas, de même qu’elle n’a pas précisé qui prendra la tête de l’organe de transition.