Tunisie : 11% la population tunisienne sont des personnes âgées

Le taux des personnes âgées en Tunisie au cours de 2014 a atteint environ 11pc du total de la population tunisienne, selon les chiffres de l’Institut National de la Statistique (INS). Selon l’INS, ce taux atteindra 15pc en 2025 et 19,8 en 2034 avec l’augmentation de l’espérance de vie à la naissance qui sera portée à 80 ans en 2029 contre 74,7 ans en 2010.

Toujours selon la même source, le nombre des retraités en Tunisie augmente régulièrement. Il est, actuellement, de 700 mille contre 108 mille en 1986.

La Tunisie qui célèbre, le 1er octobre 2014, la Journée Internationale des personnes âgées saisit cette occasion pour souligner l’importance du rôle des personnes de troisième âge dans la société et de leur expérience dans la consécration de la stabilité socio-économique du pays.

Selon un communiqué de la direction des soins de santé de base rendu public à cette occasion, les personnes âgés en Tunisie bénéficient de plusieurs acquis et avantages à travers des programmes spécifiques visant à promouvoir les conditions de vie de cette catégorie, notamment, celles ayant trait à la santé et à l’aspect socio-économique.

Ces programmes visent à garantir la protection des personnes âgées contre toutes les formes d’exclusion et d’isolement à travers leur enracinement dans leur milieu familial ou dans d’autres espaces telles que les familles d’accueil et les maisons de retraite.

Les divers programmes et activités nationales élaborés au profit des personnes âgées ont contribué à l’intégration et au renforcement de leur place dans la société, ajoute le document qui évoque, notamment, le Programme National de santé des personnes âgées mis en place en 1995 en vue de garantir leur indépendance et de promouvoir la qualité de leur vie sur les plans psychique, physique et social.

Par ailleurs, l’Organisation Mondiale de la Santé, souligne dans une déclaration à l’occasion de la Journée Internationale des personnes âgées “l’existence de difficultés particulières auxquelles tous les pays devront faire face”, ajoutant qu'”Il est essentiel de préparer les soignants et les sociétés à répondre aux besoins de ces personnes”.